Pourquoi l’AJJ n’a-t-elle pas terminé les études conjointes sur la rémunération?
L’entente de principe prévoit à la page 9 qu’il est mis fin aux études conjointes sur la rémunération et qu’elles ne se poursuivront pas. Le passage à la nouvelle grille salariale unique (auparavant, grille salariale de Toronto) et les augmentations salariales totalisant 12,5 % répondent aux préoccupations relatives au rajustement au marché du travail et à la rémunération pour cette ronde de négociations collectives.
L’AJJ est d’avis que la reconnaissance directe ou indirecte par l’employeur du fait que les juristes du gouvernement de l'Ontario représentent un comparateur raisonnable pour la rémunération des LP est, en fait, un meilleur résultat que ce qui aurait pu être obtenu dans les études conjointes sur la rémunération qui auraient comparé la rémunération des LP de nombreuses provinces canadiennes (dont beaucoup rémunèrent mal leurs juristes), ainsi qu'à des comparateurs internes du secteur public.
L’AJJ s’inquiétait également du temps qu’il faudrait pour terminer les études conjointes sur la rémunération, notamment au vu des années de travail déjà investies sans même arriver à s’entendre sur la méthodologie et finaliser la cueillette des données. L'employeur a laissé entendre qu'il faudrait peut-être cinq ans ou plus pour terminer ces études et un arbitrage qui pourrait s'ensuivre. Notre propre analyste de recherche reconnaissait que c’était possible. Certaines études sur la rémunération et certains exercices sur l’équité salariale ont nécessité des décennies avant de se résoudre. Si, à l'issue de ce litige, il avait été décidé par un arbitre que les rajustements ne seraient pas rétroactifs, cela aurait représenté une perte de salaire massive pour nos membres, échelonnée sur plusieurs années.
Enfin, les facteurs législatifs évoqués ci-dessus représentaient un obstacle potentiel qui risquait d’être défavorable aux membres, et le résultat des études sur la rémunération était loin d'être certain.