Quels sont les facteurs pris en compte dans le calcul de la rémunération dans la fonction publique fédérale?

Les articles 148 et 175 de la Loi sur les relations de travail dans le secteur public fédéral prévoient des directives pertinentes quant à la détermination de la rémunération dans la fonction publique fédérale. La Loi mentionne cinq facteurs qui devraient être pris en compte :

 

  • La nécessité d’offrir une rémunération et d’autres conditions d’emploi comparables à celles des personnes qui occupent des postes analogues dans les secteurs privé et public;

 

Pourquoi l’entente ne prévoit-elle pas une parité salariale avec l’Ontario?

Comme nous l’expliquons ci-dessus, la Loi sur les relations de travail dans le secteur public fédéral parle de la nécessité de parvenir à une rémunération à la fois comparable, équitable et raisonnable. Les spécialistes en rémunération estiment généralement que la rémunération est comparable si l’écart qu’elle présente avec celle du comparateur raisonnable est de 5 à 10 %. Comme nous l'indiquons ailleurs, nous pensons que l’accord sur la rémunération prévu dans l’entente de principe permet cette comparabilité.

Pourquoi la convention collective n’est-elle pas rétroactive à mai 2018?

L'AJJ a négocié d’arrache-pied avec le Conseil du Trésor dans l’espoir de conclure une entente de principe prévoyant une rémunération rétroactive à 2018. De nombreuses options ont été envisagées avec l’employeur pour y parvenir. L’employeur a certes écouté et examiné les propositions de l'AJJ sur la rétroactivité, mais il les a toutes rejetées, principalement en raison du coût important qu’entraînerait une telle rétroactivité. Il est finalement devenu évident que l'accord conclu aurait été compromis si l'AJJ avait insisté sur une rétroactivité à 2018.

 

Pourquoi l’AJJ n’a-t-elle pas terminé les études conjointes sur la rémunération?

L’entente de principe prévoit à la page 9 qu’il est mis fin aux études conjointes sur la rémunération et qu’elles ne se poursuivront pas. Le passage à la nouvelle grille salariale unique (auparavant, grille salariale de Toronto) et les augmentations salariales totalisant 12,5 % répondent aux préoccupations relatives au rajustement au marché du travail et à la rémunération pour cette ronde de négociations collectives.